Enseignement musical : les trucages de Dania Tchalik (par Éric Sprogis)

Réponse à l’article « Pédagogie, évaluation et études musicales »

À la suite de la publication de l’article de Dania Tchalik « Pédagogie, évaluation et études musicales », Mezetulle a reçu le texte qui suit. Éric Sprogis1 s’y emploie, en forme de réponse, à souligner des « approximations » et « détournements » opérés selon lui par Dania Tchalik, et en prend argument pour jeter le doute sur l’ensemble de son propos. Ce n’est pas seulement parce que Éric Sprogis a été cité par D. Tchalik que Mezetulle publie cet article, mais aussi et surtout parce que celui-ci est de nature à poursuivre et à enrichir un débat ouvert en 20122.

« La vérité pure et simple est très rarement pure et jamais simple »
Oscar Wilde, L’important d’être Constant

La ligne éditoriale du site Mezetulle est caractérisée – au-delà des points de vue qu’il développe de manière roborative même quand on n’en partage pas obligatoirement tous les ressorts – par son sérieux et, généralement, par sa capacité à mettre en perspective différentes problématiques de notre société. Ces qualités sont certainement dues à la force de la pensée de son éditrice, la philosophe Catherine Kintzler, qui sait traiter les sujets qu’elle aborde avec des argumentaires dont la rigueur est reconnue même par ceux qui sont en désaccord avec ses options.

C’est pourquoi les articles que M. Tchalik y publie régulièrement ne manquent pas d’étonner.

Je ne conteste évidemment pas la liberté absolue3 de M. Tchalik de regretter – certes de manière quelque peu idéalisée – les conservatoires de musique tels qu’ils fonctionnaient il y a plusieurs décennies et de militer activement contre les changements pédagogiques qui s’y sont produits. C’est un point de vue réactionnaire au sens strict du mot. Ce terme n’est pas une injure. C’est son droit de le défendre et de le promouvoir.

Le problème est que la plupart des dénonciations qu’il profère s’appuient soit sur des erreurs, soit des citations tronquées, leur faisant dire ainsi le contraire de ce qu’il veut « démontrer », voire de véritables entorses à la réalité. Du coup, c’est toute son argumentation qui vacille…

En effet, si ce qui est vérifiable s’avère douteux, si les références n’en sont pas, si l’utilisation des sources est sujette à caution, que reste-t-il de ses longs articles ? Des opinions personnelles assénées à l’abri de son écran et de son clavier d’ordinateur4 sans qu’il soit possible de les confronter à d’autres puisque non argumentées de manière fiable.

J’ai ainsi relevé dans ce texte au moins une quinzaine de ces approximations ou détournements. Il serait trop long de les énumérer tous ici, d’autant qu’il faudrait les accompagner, dans certains cas, des textes originaux et complets auxquels il prétend faire référence. J’invite toutefois le lecteur à faire lui-même cette recherche critique.

J’en cite cependant quelques-uns à titre d’exemple.

Après quelques platitudes sur la notion de pédagogie, l’auteur ouvre son propos par une citation qui, selon lui, « bafoue les principes humanistes depuis plus de trente ans » : le savoir ne se transmet pas, il se construit qu’il attribue aux « experts des sciences de l’éducation ». Sauf que cette phrase est de Jean Piaget, qu’elle est issue de travaux publiés en 1937, qu’il était biologiste avant de se consacrer à la psychologie expérimentale et qu’il s’inspirait de Pascal, de Kant, de Bergson ou de la maïeutique de Socrate. Des experts comme ceux-là, j’en redemande5 !

M. Tchalik écrit (pour en dénoncer évidemment l’inspiration) : « remplaçons Bach, Beethoven, Debussy… mais aussi les chefs d’œuvre du jazz, par un parcours loisir ». A l’appui de cet exemple, l’auteur nous indique le CRD du Val d’Yerres… Sauf qu’un simple détour sur le site de cet établissement nous permet de constater que ces parcours loisirs sont destinés à quelques personnes qui ne souhaitent pas s’investir dans un cursus de longue durée, celui-ci constituant bien entendu la proposition principale pour la majorité des élèves. Il ne s’agit donc pas de «remplacer» la connaissance et la pratique des chefs d’œuvre du patrimoine musical…

Les conservatoires de taille moyenne ont vu fondre leurs effectifs de grands élèves, écrit-il. Sur quelles sources s’appuie M. Tchalik pour exprimer une telle énormité ? Mystère…S’il avait regardé les statistiques nationales sur ce point, il aurait constaté que la réalité montre le contraire

Mais il va plus loin (à partir de ce faux présupposé) : cette situation aurait comme cause « les nouveaux professeurs formés dans les CEFEDEM » ! Pour « preuve », la note n°16 prétend que « La pédagogie des Cefedem prend l’élève tel qu’il est pour, surtout, le garder tel qu’il est ; c’est donc fort logiquement qu’elle s’expose telle qu’elle est, dans toute son exigence musicale et intellectuelle ». A l’appui de cette assertion la note comprend un lien vers un mémoire d’une étudiante… où l’on ne trouve aucune référence à cette définition de la pédagogie de ces centres de formation ! L’auteur du mémoire y met même en discussion différentes options didactiques et plaide pour une véritable exigence artistique.

Ah ! Les fameuses « notes de bas de page » revendiquées comme l’une des caractéristiques du site Mezetulle !

Sur ce point au moins, M. Tchalik est dans l’esprit du site. Ici, quarante-six notes plus ou moins longues pour cinq pages d’articles ! C’est bien, les notes. Cela donne l’impression que tout ce que contient le corps du texte est appuyé sur des sources solides. Bref, cela fait sérieux, quasi scientifique…

Sauf qu’ici, si on prend la peine de creuser les références indiquées, on constate qu’elles ne prouvent rien ou, pire, qu’elles peuvent contredire le propos principal, quand elles ne sont pas tout simplement mensongères.

Deux exemples (mais le lecteur peut avec profit faire les mêmes constats sur presque toutes les autres notes) :

Le conservatoire […] [est] devenu [un service public] prêt à être reversé le moment venu au secteur marchand, en accord avec des textes internationaux, dit-il. Une note 18 invite à aller chercher la référence dans une interview de Guy Dumély… Allons-nous enfin savoir comment le Traité de Libre Echange Transatlantique va écraser nos pauvres conservatoires ? Las ! L’interview n’évoque que la Déclaration de l’Unesco, l’Agenda 21 de la Culture et la Convention de Faro sur le droit de chaque individu à la culture ! Et l’interviewé les évoque pour montrer comment les politiques culturelles doivent mettre l’individu au centre de leur préoccupation…

Note 25 : seul le CRR de Strasbourg assure le troisième cycle spécialisé de Formation Musicale… Évidemment, si la démarche rigoureuse de l’auteur repose sur la seule connaissance de l’établissement où il enseigne… Pour ma part, je connais directement au moins une vingtaine de CRR et CRD où cet enseignement est assuré à ce niveau (et sans doute plus car je me limite ici à ce que je connais).

Je m’en voudrais de terminer sans une petite anecdote personnelle et de caractère individuel6.

Il se trouve que j’ai été convié, au début de l’année scolaire 2013-2014, à animer un séminaire de travail à l’intention de l’ensemble des professeurs d’un conservatoire où enseignait M. Tchalik et dont le thème était… l’évaluation.

Les méthodes de travail faisaient alterner des interventions générales et des travaux en petits groupes permettant à chacun d’inclure dans la réflexion à la fois ses expériences personnelles et ses propres points de vue. Or, à part quelques questions essentiellement formelles, M. Tchalik n’est jamais intervenu, ni pour enrichir les débats, ni pour contester l’esprit, les contenus et les propositions exprimées que ce soit par ses collègues ou par moi. Je fus donc très surpris lorsque l’on me signala que, quelques semaines plus tard, un nouvel article, intitulé « Bas les masques ! », publié par Mezetulle, faisait référence à cette session et prétendait en tirer de nouvelles « analyses » apocalyptiques sur le déclin de notre société ! Bien évidemment, cet article utilisait les mêmes méthodes que celles que j’ai décrites succinctement plus haut.

Un jugement purement moral (donc insuffisant) amènerait à parler d’hypocrisie ou de lâcheté. Je préfère retenir l’hypothèse d’un homme qui ne trouve plus sa place dans les mouvements de la société, qui n’ose pas débattre et qui tente de calmer ses fureurs intimes à l’abri de toute confrontation directe… mais on dira alors que je « psychologise » de nouveau à l’instar de l’article très pertinent qu’avait déjà écrit à son propos Sylvie Pébrier7.

Notes

1 – Musicien et formateur. Ancien directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers. Ancien professeur puis directeur des études au CNSMD de Lyon. Ancien élève du CNSMD de Paris.

2 – [NdE] Rappel des textes du dossier.

3  – Même s’il me cite régulièrement comme exemple de tout ce qu’il exècre.

4  – J’avoue que je préfère son style, de loin, lorsqu’il l’exprime devant un clavier de piano…

5  – Et j’y ajouterai Rousseau qui écrivait : « Aimez l’enfance ; favorisez ses jeux, ses plaisirs, son aimable instinct. Qui de vous n’a pas regretté quelquefois cet âge où le rire est toujours sur les lèvres, et où l’âme est toujours en paix? Pourquoi voulez-vous ôter à ces petits innocents la jouissance d’un temps si court qui leur échappe, et d’un bien si précieux dont ils ne sauraient abuser ? Pourquoi voulez-vous remplir d’amertume et de douleurs ces premiers ans si rapides, qui ne reviendront pas plus pour eux qu’ils ne peuvent revenir pour vous ? » (L’Emile, livre second).

6 –  Après tout, c’est M. Tchalik lui-même qui y a fait allusion dans un précédent article.

7 – Voir la référence à la note 2.

© Éric Sprogis et Mezetulle, 2015.

[NDE du 25 février 2015 : voir la suite du dossier : « Joue du piano et tais-toi ! D. Tchalik répond à E. Sprogis« ].

9 thoughts on “Enseignement musical : les trucages de Dania Tchalik (par Éric Sprogis)

  1. morel-chevillet

    Imaginons un lecteur, comme moi, peu au fait des études musicales.
    S’il devait confier un élève à l’un des deux protagonistes du débat, je crois qu’il choisirait, après la lecture des deux article, M Tchalik.
    La forme utilisé par M Sprogis ne me semble pas de bon aloi.
    L’argumentaire est noyé dans des considérations qui ne sont pas des arguments :
    « après quelques platitudes », la note 4 de bas de page, la manière quelque peu idéalisée, l’anecdote « qui tue ». Le propos me paraît singulièrement affaibli et finalement peu convaincant
    Morel-Chevillet

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  2. Loys Bonod

    Une réponse essentiellement ad hominem, qui ergote sur quelques détails étranges (Socrate pédagogue ? Rousseau dans un conservatoire ?) et élude toute réflexion de fond : on est loin de la hauteur de vue qu’appelle pourtant la question. Le refus de la transmission a du moins le mérite d’être explicitement revendiqué.

    Pendant longtemps, dans l’Éducation nationale, les réformistes ont accablé de leur mépris les conservateurs et autres déclinologues. Le Niveau monte, n’est-ce pas ? Sauf qu’aujourd’hui, difficile de masquer un naufrage criant et les mêmes appellent aujourd’hui à refonder l’école de toute urgence…

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  3. Jean

    Ce que je note,c’est le fossé entre professeurs et directeurs. Comment en est on arrivé là? Je partage en tout point le sentiment de D.TCHALIK, beaucoup de professeurs de conservatoires autour de moi le partagent aussi. Alors fiction aussi ou réalité? quoi faire? d’un coté palier à la carence en multipliant les efforts (combien de temps pourrais je tenir?), pour entendre dire: « Vous voyez, ça fonctionne!! » ou alors baisser les bras et entendre dire: »Vous voyez, il est temps de changer, ça ne fonctionne pas » (je vous passe les propos méprisants habituels déjà décrits ici). Quelque soit le choix, les carottes sont déjà cuites pour nous comme dit précédemment, mais le plus grave, c’est pour nos enfants…

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  4. Gélébart Clément

    Merci M. Sprogis pour cette mise au point malheureusement toujours nécessaire (et de plus en plus il faut le craindre). J’ose encore espérer, et mes collègues enseignants issus comme moi de formation à la pédagogie également, que l’enseignement musical changera un jour. Nous faisons tout notre possible en tout cas pour que cela advienne.

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    1. Jean Cardio

      Je ne comprends pas et j’aimerai que l’on m’explique, l’enseignement n’a fait qu’évoluer, la technique, la méthode, les supports audios, numériques, l’interaction a distance prof-élève grâce à internet, la pédagogie de groupe, l’oralité, la formation des enseignants etc…cela n’a plus rien à voir avec celui d’il y a 40 ans!!! Affirmer que l’enseignement musical n’a pas changé me donne la sensation de ne pas vivre dans le même monde…

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      1. Gélébart Clément

        Veuillez m’excuser, vous avez effectivement raison. (Je n’étais pas né il y 40 ans). Mettez mon commentaire sur le coup de l’émotion… Accuser les enseignants issus des CEFEDEM de pervertir l’enseignement musical, mon sang n’a fait qu’un tour.
        Cordialement

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  5. Jorge Morales

    De même qu’il n’existe pas un texte bien écrit produit par les émules de Philippe Meirieu, le pédagogisme fait fond sur des bases théoriques et conceptuelles des plus faibles et incohérentes, faites d’un bout de ceci (un peu de Rousseau, un peu de Piaget) et d’un bout de cela (un peu de sociologisme et beaucoup de bons sentiments) que l’on « construit » et « déconstruit » sans cesse en fonction de l’air du temps (c’est ce qu’ils entendent par changement, adaptation et ouverture), par opportunisme (il est plus rapide de faire carrière en tant qu’idéologue qu’en tant qu’intellectuel) et dans le but de leur donner l’apparence d’une science (de l’éducation ?). D’où l’incapacité à avancer des arguments solides et la tentative de mettre en porte à faux son adversaire. On laissera alors entendre fielleusement qu’il est aigri, machiavélique, malhonnête ou qu’il « ne trouve plus sa place dans les mouvements de la société » afin de rendre son discours inaudible (« la calunnia è un venticello… ») à défaut de ne pouvoir lui fermer la bouche.

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  6. Eric SPROGIS

    Mon article n’avait pas pour objet de promouvoir une quelconque conception pédagogique personnelle. Je comprends donc mal comment certains peuvent en tirer des conclusions sur ce point et me classer dans un « camp » plutôt que dans un autre.

    Pour ma part, je ne connais pas la manière d’enseigner de M. Tchalik ni les résultats qu’il obtient. Je ne me permettrai donc pas de les juger. J’attends donc que l’on ne prétende pas non plus se faire une idée de mes pratiques pédagogiques sans une connaissance concrète de mon travail de plus de 40 ans.
    C’est l’une des très grandes faiblesses des controverses et des débats (indispensables par ailleurs) sur l’éducation, l’enseignement et la pédagogie que de se faire uniquement et trop souvent sous forme d’anathèmes que l’on jette sur un papier ou sur un écran d’ordinateur, sans se donner la peine de les confronter à la réalité des faits, concrètement, collectivement et « raisonnablement ».
    C’est cela et uniquement cela que je me suis efforcé d’aborder dans cet article en relevant quelques unes des approximations et des entorses à la réalité, quelques uns des manquements à la rigueur, quelques uns des détournements de citations dont la plupart des articles de M. Tchalik sont émaillés.

    J’en tire ainsi un doute général sur la fiabilité de ses démonstrations. Libre à chacun de conserver ses propres lunettes idéologiques et de considérer que lui seul devrait être cru sur parole…

    L’un des commentateurs me reproche des attaques « ad hominem ». C’est le comble quand on constate que, dans les trois ou quatre articles écrits par M. Tchalik sur ce site, je suis régulièrement nommé, avec des citations tronquées ou détournées de leur sens, pour faire de moi l’un des présumés fossoyeurs de l’enseignement artistique.

    Si j’ai relaté cette seule expérience où il m’a été donné de rencontrer M. Tchalik, c’était principalement pour exprimer une conviction profonde: toute polémique sur l’enseignement artistique implique le courage de la confrontation directe permettant des échanges, des allers et retours, appuyés sur des expériences réelles et sur leurs résultats.
    Mais l’on peut évidemment préférer un milieu professionnel où chacun répète à l’envi, seul dans son coin, ses propres certitudes ou détestations. D’autres y répondent alors avec des opinions similaires ou contraires assénées avec la même absence de mise réelle à l’épreuve.

    Connaître l’opinion des uns et des autres est important et la liberté de les exprimer doit être totale. Mais l’ « analyse concrète de la réalité concrète » aura toujours ma préférence. C’est cette « praxis » que je revendique comme démarche.

    En résumé, je veux continuer à cultiver le doute comme principe, la rationalité comme méthode, le respect comme valeur.

    Et, contrairement à ce que suggère le commentaire de M. Moralès, je n’ai « fait carrière » ni comme idéologue, ni comme intellectuel. J’ai passé quatre décennies à pratiquer professionnellement la musique (dont je suis tombé éperdument amoureux à l’âge de 7 ans!), à l’enseigner, à diriger des équipes et à me frotter à toutes les émotions, contradictions et tensions dont cet art est porteur. Dans cette action à laquelle j’ai consacré – et consacre encore – toute mon énergie, je me suis efforcé de laisser la plus grande liberté d’action et de contradiction à tous ceux qui ont eu à me connaître.
    Son commentaire est à lui seul exemplaire de ce que je décris pour le regretter: pas une phrase de son texte, à l’exception de celle entre guillemets et que je maintiens, n’a de rapport ni avec l’esprit, ni avec la lettre de mon article. Je ne me sens donc pas concerné. Mais peut-être suggère-t-il que cette « idéologie » qui rendrait aveugle serait celle qui détermine en définitive le sens des articles de M. Tchalik…

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  7. Yves

    Bonjour à tous,

    Très intéressé par les différents articles publiés ici, je me pose des questions quant-à l’enseignement de la FM;
    1) Les élèves (enfants et adultes) veulent concilier apprentissages et plaisir; cela est-il problématique ? Pourquoi la quasi totalité des élèves ne pratiquent pas la FM (le solfège en est une partie) entre deux cours ? Comment y remédier en 2018 ?
    2) On observe dans beaucoup de conservatoires des problèmes d’égo avec certains enseignants (on n’en parle jamais, mais cela existe); peut-on dire que cela « affaiblisse » ou ternisse la légitimité des établissements auprès des élèves ? (il arrive même que certains élèves soient stressés par leur prof).
    3) Pour finir, la question qui est à mes yeux cruciale: Comment vouloir et avoir un enseignement de qualité pérenne alors même que beaucoup d’enseignants sont payés au SMIC et en CDD à vie ?

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