Le concept de « légitimité culturelle » et l’abandon d’une culture exigeante (par C. Bertiau)

À partir d’une réflexion sur le concept de « légitimité culturelle », Christophe Bertiau montre que s’en prendre à une culture exigeante au nom d’une théorie critique de la « domination » a pour effet d’installer le marché comme seul critère de valorisation culturelle. Il faudrait donc « […] rendre “légitimes” les cultures de masse, […] enseigner à l’école le rap, le slam, les mangas. Ce faisant, on n’a pas considéré que le marché remplit déjà avec brio ce rôle de valorisation. ». C’est ainsi que le seul arbitrage du marché convertit la réussite économique d’un bien culturel en réussite symbolique. En témoignent les apologies de l’esthétique des chansons de l’artiste Aya Nakamura, régulièrement comparée aux écrivains français les plus valorisés – apologies dont l’auteur nous offre un florilège.

Si l’activité scientifique est bien distincte de l’activité politique (malgré les dénégations répétées d’une partie des chercheurs eux-mêmes), elle n’en demeure pas moins informée par des tropismes politiques et moraux qui conduisent à orienter le regard vers certains objets au détriment d’autres. Rien d’étonnant, en ce sens, à ce que le sociologue Pierre Bourdieu, social-démocrate qui n’eut jamais lintention de penser par-delà le capitalisme, en soit venu à manier abondamment le concept de « légitimité culturelle », qui ne pouvait avoir d’autre vertu politique pour qui souhaitait s’en emparer politiquement que de laisser le marché accomplir seul, selon sa logique économique propre, l’allocation des ressources symboliques aux biens culturels1.

Une culture « illégitime » ?

Pierre Bourdieu fit le constat2 que certaines pratiques, certains goûts, certains produits culturels bénéficient d’une considération sociale accrue. Il est ainsi culturellement plus « légitime » d’aller assister à un opéra qu’à une comédie musicale, d’écouter du jazz plutôt que du rap, de lire Marcel Proust plutôt que Marc Lévy. La distribution des goûts dans l’espace social s’effectue selon une échelle de valeur qui « classe » les individus, au détriment des plus démunis culturellement, qui sont souvent aussi les plus démunis économiquement. Par honte, ceux-ci tendent à minimiser l’ampleur de leurs pratiques les moins légitimes lorsqu’ils sont confrontés à un enquêteur, représentant de la culture légitime.

Cette description de la légitimité comparée des pratiques culturelles devrait nous tirer des larmes ; mais elle souffre de deux exagérations patentes dont il ne faut pas être dupe.

La première réside dans l’usage du mot même de « légitimité ». S’il existe une culture « légitime », c’est qu’il y a, à côté, une culture « peu légitime », voire « illégitime ». Il s’agit d’affirmer, en quelque sorte, que certaines pratiques culturelles, quoique parfaitement légales, n’auraient pas vraiment droit de cité et seraient donc condamnées à vivre dans l’ombre. Or personne, ou presque, n’a poussé la logique jusque-là. Ce que décrit le sociologue, en réalité, c’est une croyance socialement partagée en une valeur objectivement supérieure de certains produits culturels par rapport à d’autres3. Il n’est nullement question de nier la « légitimité » de ces derniers. Il aurait dès lors été plus correct de parler par exemple de « valorisation sociale relative » plutôt que de « légitimité » des biens culturels.

La seconde, qui a déjà été soulignée par Bernard Lahire4, a trait au caractère implacable de l’ordre symbolique tel que P. Bourdieu l’envisage. Cet ordre pèserait sur toutes les consciences de la même façon, tout le temps, dans toutes les situations. Bien sûr, il n’en est rien. De l’angoisse la plus complète des individus ayant des pratiques « peu légitimes » à l’ignorance complète des codes, en passant par le rejet conscient des hiérarchies établies, la gamme des attitudes possibles est large. La difficulté tient au fait que les hiérarchies symboliques relèvent de ce qu’on pourrait appeler l’imaginaire : non pas le faux, mais l’ensemble des images ou représentations que l’on se fait du réel. Tout imaginaire possède une double dimension : il est irréductiblement individuel (chaque individu se fait une représentation singulière du monde qui l’entoure), et en même temps traversé par le social. Le social influe sur les imaginaires, il ne les détermine pas. C’est la raison pour laquelle chaque individu compose comme il l’entend avec les hiérarchies sociales, qu’il n’est pas tenu de connaître, encore moins de reproduire dans son propre vécu.

Bref, il n’y a pas à venir en aide aux lecteurs de mangas ou aux fans de Jul : si certains, peut-être, éprouvent de la honte vis-à-vis de leurs goûts, il y a fort à parier qu’ils ne constituent qu’une toute petite partie de l’ensemble, et c’est très bien comme cela5.

L’abandon d’une culture exigeante

Il convient, du reste, de se demander pourquoi certains biens culturels jouissent d’une aura dont d’autres ne jouissent pas. Un disciple de Bourdieu pourrait invoquer ici l’arbitraire de l’ordre social, qui permet aux dominants d’imposer leurs goûts comme goûts « légitimes ». Cette explication serait pour le moins insatisfaisante : les classes supérieures sont bien loin de chanter à l’unisson les louanges d’Igor Stravinsky, d’Yves Bonnefoy ou de Pierre Soulages, dont leurs membres ne connaissent la plupart du temps à peu près rien. La réponse est plutôt à aller chercher du côté de toutes les instances qui produisent de la valorisation sociale des biens culturels, au premier rang desquelles figurent l’école (tout particulièrement le cours de français), l’université ou encore les jurys des prix culturels.

On a ainsi cru bon, à la suite de Bourdieu, de fustiger l’élitisme de la culture « légitime », de souligner l’ennui qu’elle procure dans les écoles, de mettre à bas les hiérarchies, souvent au sein même des instances de valorisation culturelle. Il fallait rendre « légitimes » les cultures de masse, encourager à assumer publiquement ses passions inavouées, enseigner à l’école le rap, le slam, les mangas. Ce faisant, on n’a pas considéré que le marché remplit déjà avec brio ce rôle de valorisation. Les individus n’ont jamais eu besoin de l’appui des sociologues pour consommer librement de la culture de masse, qui sans cela ne mériterait pas ce nom. Alors que traditionnellement, les biens culturels étaient, considérés de façon globale, d’autant moins prestigieux qu’ils se vendaient bien, le discours de la « légitimité culturelle » conduit progressivement à un dédoublement par les instances de valorisation culturelle des verdicts prononcés par le marché.

Or on peut raisonnablement penser que si l’on enseigne Molière dans les écoles, ce n’est pas pour asseoir dans les esprits la domination des classes dominantes, mais parce qu’on estime que le théâtre de Molière possède des qualités esthétiques et éducatives que l’on ne trouvera pas dans l’immense majorité des best-sellers contemporains. Ce sont ces qualités que le marché ne sait pas reconnaître de lui-même : il ne jure que par l’Argent, ce nouveau fétiche auquel nous avons accepté de subordonner nos existences. En abandonnant de plus en plus l’idée qu’un certain type de biens culturels marginalisés par la logique de marché mérite particulièrement d’être promu et enseigné, on condamne ces mêmes biens à une existence ésotérique en même temps qu’on entérine la légitimité exclusive du marché comme prescripteur culturel.

La réussite économique comme réussite symbolique

Alors que toute tentative de faire valoir publiquement la supériorité esthétique ou éducative de tel ou tel bien culturel sur d’autres, méconnue par le marché, est désormais frappée du sceau de la Réaction, il règne la plus grande confusion et le plus grand désarroi. À l’occasion de la polémique sur la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris en 2024, on a vu ainsi la logique de marché tenir lieu d’arbitre absolu du goût, jusqu’à conduire à d’incroyables apologies de l’esthétique des chansons de l’artiste, régulièrement comparée aux écrivains français les plus valorisés.

Dans un « Récap du jour » paru le 5 juin 2025 sur Le Média6, Marion Lopez rappelle par exemple quelques faits :

« Aya Nakamura, c’est pas n’importe qui : c’est LA chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, rien que ça. Les chiffres donnent le tournis : elle cumule les milliards d’écoutes sur les plateformes de streaming, mais aussi les milliards de vues sur YouTube. Elle a récemment battu un record : elle rejoint ainsi Beyoncé, Rihanna ou encore Whitney Houston dans le club des milliardaires en vues sur YouTube. C’est le clip du tube “Djadja” qui a dépassé le milliard de vues sur la plateforme en février dernier. Sur Spotify, Aya Nakamura se targue de douze millions d’auditeurs par mois. C’est astronomique. Trois fois plus que Jul ou cinq fois plus que Booba. Aya Nakamura, c’est un phénomène international en plus d’être une fierté nationale ; la voix de toute une génération, sauf que… eh ben, c’est une femme noire et puissante. Et ça, certains ne le digèrent pas. »

En d’autres mots, la réussite d’Aya Nakamura sur le marché garantit la qualité de son « art », qu’il n’est donc pas possible de critiquer, sinon pour de mauvaises raisons. Si ce n’était pas assez clair, la journaliste précise encore : « Malgré son succès international (!), rien n’est jamais suffisant quand il s’agit d’Aya Nakamura. »

Dans une chronique du 4 mars 2024 sur France Inter7, Élisabeth Philippe, qui parle d’une « prétendue (!) faiblesse des textes de chansons d’Aya Nakamura », se sent obligée de préciser :

« Aya Nakamura est la chanteuse française la plus populaire à l’étranger, exactement comme l’était Edith Piaf à son époque. Et pour un événement d’envergure internationale comme la cérémonie d’ouverture des JO, il me paraît pas totalement absurde de faire appel à une artiste qui jouit d’une telle notoriété. »

Interviewé pour l’émission « C à vous » du 27 mars 20248, où l’on apprend qu’« Aya Nakamura totalise 6 milliards d’écoutes sur les plateformes, [qu’]elle cumule près de 4 milliards de vues sur YouTube, [que] les plus grandes stars internationales ont repris ses titres, [qu’]elle est déjà l’une des porte-drapeaux de la francophonie », Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, s’essaye à des comparaisons flatteuses :

« Elle joue, elle s’amuse avec la langue, bon, et ça, tous les écrivains ont plus ou moins joué, Louis-Ferdinand Céline a un peu joué avec la langue française ; Georges Perec, qui avait supprimé toutes les voyelles [sic] dans un de ses livres. Ça, ça fait partie de la liberté artistique. Je vois pas ce qu’on peut redire sur cette jeune femme qui, à sa manière, est talentueuse et ne détruit pas la langue française. »

Toujours dans la même émission, Nivine Khaled, conseillère à la langue française et chargée de la rédaction auprès de la Secrétaire générale de la francophonie, ajoute :

« La richesse de la francophonie, c’est de pouvoir faire rayonner et de pouvoir valoriser justement cette langue avec tous ses accents. Et c’est ce qu’elle fait. Qu’on le veuille ou pas, elle fait rayonner de façon tout à fait exceptionnelle la langue française avec toute sa bigarrure, ses accents, son dynamisme. Elle le [sic] fait rayonner à l’international. C’est une ambassadrice de la francophonie. »

Dans l’émission « C l’hebdo » du 16 mars 20249, Christophe Barbier, après avoir comparé l’inventivité d’Aya Nakamura à celle d’Alfred Jarry, d’Apollinaire, du collège de Pataphysique et des romantiques, signale malicieusement : « On les considérait comme des punks, comme des hippies. Maintenant, Victor Hugo, Alfred de Musset, c’est évidemment notre patrimoine. » Il se lance alors dans une lecture enflammée d’un extrait de « Djadja », qu’il accompagne d’une étonnante exégèse :

« Vous voyez, quand on le dit comme ça : ça va d’un côté vers une espèce de rythmique un peu rap, un peu slam, donc très contemporaine, et en même temps, il y a une métrique qui se met. C’est pas de l’alexandrin, c’est pas de l’octosyllabe, mais on sent la métrique qui arrive. [On l’attend toujours…] Donc on est quand même dans quelque chose qui a une certaine force poétique. »

Souvent, en effet, la défense de la chanteuse ressemble à une parodie involontaire d’exégèse universitaire. Dans l’émission « C à vous » du 14 mars 202410, Serge Raffy, journaliste et chroniqueur au Point, souligne la qualité du travail de l’artiste contre ses détracteurs : « C’est très intéressant. C’est très enrichissant. C’est pas seulement trois accords, comme certains disent. C’est un mélange de choses très compliqué[es ?]. » Bertrand Dicale, journaliste spécialiste de la musique et chroniqueur sur France Info, complète utilement l’analyse :

« C’est une immense créatrice. C’est une immense créatrice. [Il convenait, assurément, de le dire deux fois.] Et là où c’est très intéressant, et où ça se voit pas forcément, c’est qu’elle s’inscrit dans une tradition française. Quand “Pookie” est sorti – c’est vraiment avec “Pookie” que j’ai vraiment commencé à vraiment aimer Aya Nakamura. Pookie, ça vient de poucave, c’est un mot de Roms qui désigne quelqu’un qui est une “balance”, comme on disait dans l’argot. Et je me dis : bon, ben tiens, c’est marrant, pookie, c’est un mot à l’anglaise, et elle pourrait dire “pipelette”. Bon ben ça tombe bien, elle dit “pipelette”. […] Et là où c’est intéressant, c’est qu’elle s’inscrit dans cette tradition française. Et faut pas croire qu’Aya Nakamura chante le langage des banlieues : on parle pas comme ça dans les banlieues. »

Et Patrick Cohen, époustouflé par la force de l’analyse, de répondre : « Donc elle a inventé un truc ! »

Comprenons-nous bien : la musique d’Aya Nakamura est parfaitement « légitime » et il n’y a rien de honteux à aimer l’écouter. On peut estimer que la chanteuse est un excellent choix pour représenter la France lors d’une cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, ou même qu’un artiste invité à participer à un tel événement n’a pas vocation à « représenter » quoi que ce soit. En revanche, on confond les registres au point de tomber dans le ridicule quand on prend appui sur sa notoriété et son succès sur le marché pour exalter la subtilité de sa musique et de ses textes11.

En somme, l’abandon de toute hiérarchisation sociale des objets culturels impliquée axiologiquement par le concept de « légitimité » devait nécessairement conduire à une sorte d’ayanakamurisation de la culture, caractérisée par l’inféodation pure et simple de l’ordre symbolique à l’ordre économique. À force de vouloir venir en aide à des canards blessés12, on en arrive à créer une société du mensonge généralisé, conçu pour justifier a posteriori, par des raisons non économiques, les sentences prononcées par le dieu Argent – au grand dam de tous les producteurs qui ne sont pas « rentables » et des usagers du système éducatif, qui peut-être seront un jour invités à disserter sur la richesse métrique et stylistique du vers « J’suis pas ta catin, Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça ».

Notes

[NdE] – Christophe Bertiau est docteur en langues, lettres et traductologie de l’Université libre de Bruxelles. Il est l’auteur de l’ouvrage Le latin entre tradition et modernité. Jean Dominique Fuss (1782-1860) et son époque, Hildesheim / Zürich / New York, Olms (« Noctes Neolatinae. Neo-Latin Texts and Studies », 39), 2020. Il a été enseignant en Belgique.

1 – P. Bourdieu n’a vraisemblablement pas mesuré les conséquences politiques qu’aurait son usage du concept, lui qui tenait l’autonomie des champs de production culturelle vis-à-vis du pouvoir économique pour une nécessité. Sans doute a-t-il voulu se débarrasser trop vite de l’État en matière culturelle, alors même que celui-ci peut constituer un contrepoids efficace à la logique de marché.

2 – En particulier dans La Distinction. Critique sociale du jugement, Paris, éd. de Minuit (« Le sens commun »), 1979.

3 – Une « croyance », car la valeur n’est jamais dans les choses elles-mêmes, mais dans le regard que l’on porte sur elles. Bien sûr, les choses ont des propriétés objectives, qui jouent la plupart du temps un rôle dans la valeur qu’on leur attribue.

4 – « La légitimité culturelle en questions », dans Olivier Donnat (dir.), Regards croisés sur les pratiques culturelles, Paris, Ministère de la Culture – DEPS (« Questions de culture »), 2003, pp. 39-62.

5 – Il se peut que dans les années 1990, la honte associée à certaines pratiques culturelles ait été plus répandue qu’aujourd’hui, mais cela ne change rien à l’affaire.

6 – « Aya Nakamura insultée parce que noire et femme : 13 fachos au tribunal », accessible en ligne à l’adresse https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/aya-nakamura-insultee-parce-que-noire-et-femme-13-fachos-au-tribunal-XmFxgk0hS2uhAiICdCi_9w, consulté le 29 juin 2025.

7 – « Aya Nakamura aux JO, médaille d’or de la polémique made in France », https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-culture/l-edito-culture-du-lundi-04-mars-2024-4715309, consulté le 29 juin 2025.

8 – « Aya Nakamura aux JO : les héritières de Piaf valident », https://www.youtube.com/watch?v=4UyHPu5rPL4, consulté le 29 juin 2025.

9 – « Aya Nakamura : la polémique de la semaine », https://www.youtube.com/watch?v=6qtU5PtNjKM, consulté le 29 juin 2025.

10 – « Aya Nakamura : une polémique générationnelle ? », https://www.youtube.com/watch?v=peyTglc7hpU, consulté le 29 juin 2025.

11 – Sur la même affaire, on consultera encore avec une certaine curiosité perverse l’article de Corinne Mencé-Caster, professeur de linguistique à Sorbonne Université : « “Djadja” cause bien français ou pourquoi Aya Nakamura représente aussi la pluralité de la France », The Conversation, publié le 19 mars 2024 à l’adresse https://theconversation.com/djadja-cause-bien-francais-ou-pourquoi-aya-nakamura-represente-aussi-la-pluralite-de-la-france-226031.

12 – Pour répondre aux critiques en provenance d’une partie de la droite, Clara Cini et Laélia Véron ont récemment entrepris de démontrer, contre toute évidence (et en dépit des déclarations de la première intéressée, qu’elles n’ignorent bien sûr pas), que l’écriture d’Annie Ernaux ne serait pas si « plate » que cela sous prétexte qu’on trouve très ponctuellement dans son œuvre des figures de style, du pathos et du lyrisme. Après tout, Annie Ernaux est de gauche et a reçu le prix Nobel de littérature : elle ne peut être qu’une grande styliste. Voir « L’écriture plate n’existe pas », COnTEXTES, 36 (2025), https://journals.openedition.org/contextes/12964, consulté le 29 juin 2025.

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