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Le Bloc-notes
Billets d’actualité et d’humeur
JO de Paris 2024 : l’Iran et l’Afghanistan hors Jeux !
Le Point publie aujourd’hui un texte pour défendre la neutralité religieuse des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Écrit par Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, écrivain et Frédéric Thiriez, avocat auprès… [lire plus]
Un grand chantier républicain sur un champ de ruines 4
Un peuple se mobilise dans les urnes et fait savoir aux responsables politiques qui l’abandonnent depuis 40 ans que la coupe est pleine. Après avoir avalé – mais pas digéré – la calamiteuse expérience du référendum de 2005 où on lui a signifié que son avis ne compte pas, il réclame la sécurité (condition première de toute association politique), des services publics qui fonctionnent, une école qui instruit, une juste répartition des recettes et des dépenses publiques, le contrôle de l’immigration illégale comme le fait la gauche danoise. Il réclame qu’on lui rende le poids politique de sa parole. Il est grand temps de changer de politique.
Un peu de musique contre l’antisémitisme
Felix Mendelssohn, Lieder ohne Worte, Igor Levit piano
Après le pogrom du 7 octobre 2023 et en réaction à la montée de l’antisémitisme dans le monde, le pianiste Igor Levit a enregistré une sélection des « Lieder ohne Worte » (Romances sans paroles ) de Felix Mendelssohn. L’album se termine par un prélude du compositeur français Charles-Valentin Alkan.
La gauche s’unit contre tout ce qui la constituait (par Guy Konopnicki) 1
Guy Konopnicki a publié le 12 juin sur sa page Facebook ce magnifique et très lucide texte au sujet du soi-disant « Nouveau Front Populaire », dominé par LFI, qui va présenter des candidats aux élections législatives 2024. Il rappelle fortement les grandes lignes politiques du Front populaire de 1935 – « le vrai ». A contrario il montre comment la gauche aujourd’hui « s’unit […] contre tout ce qui la constituait : la République, la laïcité, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, le travail, l’école publique » et, par ses rejets sectaires, barre la route à la constitution pourtant nécessaire d’une majorité de redressement républicain.
Je m’empresse de le reprendre ci-dessous en remerciant l’auteur pour son aimable autorisation et en m’associant à son analyse et à son appel.
« Dignité, digne » : sur une confusion lexicale 1
Thierry Laisney propose une brève réflexion sur le terme « dignité » et sur le décalage d’emploi et de sens entre le substantif et l’adjectif « digne ».
« Quand il aura vingt ans. À ceux qui éteignent les Lumières » de Chloé Morin, lu par Philippe Foussier 1
Chloé Morin est politologue, elle a travaillé auprès de responsables socialistes et a déjà à son actif plusieurs livres qui ont rencontré un succès mérité. Elle propose ici une réflexion stimulante sur ce qui est désigné sous le vocable de « wokisme ». Il s’agit d’un essai ponctué de cinq dystopies, lesquelles nous plongent dans un avenir possible si le phénomène se poursuit et elle y introduit aussi des entretiens avec plusieurs responsables politiques.
« Au Commencement sera la raison. C. Kintzler et l’universalisme de la laïcité » (PUL) / « Laïcité, radicalité, intégrisme » (Privat) 1
Je reçois deux livres aujourd’hui.
– Au commencement sera la raison. Catherine Kintzler et l’universalisme de la laïcité, sous la direction de Jean Leclercq et Jorge Morales, Presses universitaires de Louvain, 2024.
– Catherine Kintzler, Laïcité, radicalité, intégrisme, Toulouse, Privat, 2024.
Apprendre à croire sans fanatisme 4
Il faut toujours revenir au principe. Voilà qu’on doit instituer une police spéciale pour assurer la sécurité des établissements scolaires. Des fanatiques veulent détruire l’école. Pourquoi ? Parce qu’ils ont compris ce qu’est l’école : que l’instruction libère les hommes de leurs croyances. Ont-ils compris qu’elle n’a pas pour but de rendre incroyants les enfants d’une famille de croyants ? Elle leur apprend à croire sans fanatisme, ce qui à leur yeux est pire.
L’ONU, l’Arabie saoudite et les droits des femmes 4
L’ONU porte l’Arabie saoudite à la présidence du Forum 2025 des Nations unies pour les droits des femmes et l’égalité des sexes.
Dossier 20e anniversaire de la loi du 15 mars 2004 1
À l’occasion du vingtième anniversaire de la loi du 15 mars 2004 sur l’interdiction des manifestations ostensibles d’appartenance religieuse à l’école publique, on trouvera quelques textes de réflexion en ligne – sur Mezetulle et ailleurs -, ainsi que le rappel de quelques documents.
L’école et la sociologie sociologisante 2
Réagissant à l’écoute d’une émission de radio, Jean-Michel Muglioni revient sur l’idée que la catastrophe de l’école ne s’explique pas par des raisons sociales mais par l’oubli de la vraie nature de l’école.
« L’essence de l’école étant d’instruire, c’est le contenu des savoirs enseignés qui doit servir de principe à tout ce qui se fait dans un établissement scolaire ».
Enseignement supérieur : une étrange motion du CNU 17 3
Le Conseil national des universités est l’instance nationale qui se prononce sur le recrutement et la carrière des professeurs et des maîtres de conférences des universités. Il est composé de plusieurs groupes, eux-mêmes divisés en sections selon les diverses disciplines. La section 17 (philosophie) aurait récemment voté la motion dont je fais état ci-dessous, sous réserve d’authentification. En effet ce texte n’est pas disponible sur le site du CNU (« en cours de mise à jour ») : il circule actuellement parmi les enseignants de philosophie du supérieur et n’a, à ma connaissance, pas été démenti, ni dans son contenu, ni dans sa forme qui recourt à l’écriture dite « inclusive ». J’en propose ensuite un bref commentaire.
À la mémoire de Robert Badinter : Condorcet contre la peine de mort 2
Le 9 février 2024, Robert Badinter est mort. Tout le monde sait qu’il fut l’artisan de l’abolition de la peine de mort en 1981. En 1785, Condorcet avait exposé un argument décisif en faveur de l’abolition. Je ne connais pas d’argument plus puissant, et à la vérité je considère qu’il est le seul à avoir force décisive. Ce petit article s’efforce de l’expliquer et de le commenter – à la mémoire de Robert Badinter.
Paris, « votation » tarification véhicules lourds : ni scrutin, ni sondage 3
Les résultats de la « votation » organisée le 4 février par la mairie de Paris sur une augmentation des tarifs de stationnement pour les véhicules « lourds, polluants et encombrants » auprès des 1 374 532 électeurs de la ville ont été présentés de manière quelque peu opaque. Cette opération prétendument démocratique n’a en réalité mobilisé que 78 121 votants (5,7 % des inscrits) et le « succès » dont se vante la municipalité repose sur 42 415 suffrages favorables (3 % des inscrits). En outre, elle n’a aucune valeur juridique et elle ne peut même pas être considérée comme un sondage. Alors pourquoi être allée déposer un bulletin dans l’urne ?
« Diane et Actéon » : des collégiens offusqués par un tableau… sur la pudeur 3
Quelle est cette nudité présente sur le tableau du Cavalier d’Arpin Diane et Actéon, dont un professeur de français a proposé récemment l’étude à ses élèves de sixième, déclenchant une énième et très inquiétante lamentation victimaire de « sensibilités offusquées » ? Est-elle un pur objet exhibé ?
Tous les articles du Bloc-notes
Articles de fond, écrits sans hâte, argumentés, parfois longs ou même casse-pieds : c’est exprès ! En se penchant sur la distinction entre savoir et croyance (distinction naguère classique, mais qu’il importe aujourd’hui de rappeler, d’actualiser et de promouvoir), Thierry Foucart s’interroge sur le foisonnement actuel des idéologies irrationnelles, sur leur diffusion au sein même des milieux scientifiques et sur les conséquences de ce foisonnement en matière de liberté d’expression. Le paradoxe est que c’est au nom de cette liberté qu’une forme de bienpensance réclame le contrôle de l’expression publique et s’acharne à réduire l’analyse critique. Analyser les « démons internes » de la démocratie : tel est le propos du livre de Dominique Schnapper « Les Désillusions de la démocratie » (Gallimard, 2024). Le titre fait évidemment allusion à celui de Raymond Aron « Les Désillusions du progrès », allusion que confirment certains des thèmes abordés et l’idée dialectique qui rend compte de leur inévitable et contraire liaison – notamment égalité/inégalités, universalité/différenciation. Mais le livre va au-delà par ses objets très actuels (notamment les « critiques radicales » de la démocratie) et aussi parce qu’il porte à son maximum la thèse d’une « démocratie extrême », véritable retournement de la démocratie contre elle-même et en son propre nom. Ainsi la désillusion désigne à la fois les mouvements de forçage de la démocratie qui la délitent au prétexte de son inachèvement, et le regard analytique capable d’en exposer l’émergence comme celle d’éléments toxiques qu’elle secrète elle-même, les « démons internes » qui procèdent de son illimitation. Valérie Soria propose une recension détaillée de l’ouvrage de Christine Le Doaré « Traité sur la question trans. De violentes polémiques, des solutions faciles à mettre en œuvre » (Librairie BoD, 2024). Ce livre est précieux et très éclairant pour qui veut avoir une vue objective et mesurée concernant les débats sociétaux tournant autour de la question transgenre. Appuyé sur des données objectives chiffrées, il établit un état des lieux et propose des solutions de bon sens afin de permettre l’apaisement des polémiques. En pleine période électorale, et alors que les élèves en terminent avec les épreuves finales du baccalauréat, la question éducative a été peu abordée par les partis politiques. Celle relative aux programmes scolaires (les curriculums) et aux dispositifs pédagogiques mis en œuvre dans les classes, encore moins. Il s’agit pourtant là d’un enjeu démocratique et économique essentiel. Démocratique car l’égalité des chances est au cœur de l’idéal de justice sociale ; économique car la maîtrise du savoir par les élèves est fondamentale pour améliorer nos performances en termes de productivité et d’innovation. Philippe Foussier revient sur la longue dérive de la gauche depuis l’application de la note de Terra Nova (2011) proclamant « la fin de la coalition ouvrière ». Aveugle aux fractures sociale et territoriale, la gauche a favorisé une politique de désindustrialisation et d’affaiblissement des services publics. Cette mutation fut accompagnée par l’abandon des Lumières, l’adoption du différentialisme et de la « cancel culture », la réhabilitation du concept de « race », l’exaltation des liens coutumiers. Comment s’étonner alors que « l’ensemble de cette gauche [se soit] retrouvée en cet été 2024 dans une alliance électorale dominée par les plus perméables à l’antisémitisme » et à l’intégrisme religieux ? Peut-on espérer qu’elle redevienne elle-même en cessant de labourer un terrain d’accueil pour l’extrême droite ? La force de l’article de Benjamin Straehli vient de ce qu’il examine les définitions savantes de l’islamophobie qui associent hostilité envers la religion elle-même et hostilité envers les personnes. L’auteur remarque que cette association s’accompagne d’une distinction entre les différentes critiques envers la religion en fonction de leur intensité ou de leur portée, ce qui a pour conséquence que seule une critique très modérée pourrait éviter d’être « islamophobe ». On peut donc s’interroger non seulement sur la validité de cette conséquence, mais aussi sur l’effet qu’aurait l’introduction de l’islamophobie au nombre des délits. Placé ironiquement du point de vue des « assiégés » par les « extrêmes », le texte de Samuël Tomei analyse impitoyablement l’état d’esprit de bien des militants, et surtout des responsables, prétendument républicains. En se faisant pendant des décennies les complices des pires ennemis de la République, après avoir laissé détruire – entre autres – le patriotisme universaliste, la laïcité, l’école républicaine, l’ordre public, l’intégration, les services publics, « nous » voilà, chevaliers du camp du bien, réduits à brandir une tenaille identitaire faussement équilibrée et, à coups d’idées floues et de dénis, à peindre l’ennemi sous les traits que nous voulons qu’il ait. La proposition d’interdiction du port de certains signes religieux « dans l’espace public » est attribuée au Rassemblement national, dont il est actuellement bien difficile de connaître en détail le programme pour les élections législatives de 2024. Elle est probablement tirée des 22 mesures que le RN avait présentées pour les législatives de 2022, consultables sur son site sous l’onglet « Le projet ». En matière de laïcité, ledit projet renvoie, sans commentaire, à la proposition de loi « visant à combattre les idéologies islamistes » présentée par Marine Le Pen en février 20212. Pour en avoir le cœur net il faut aller y lire l’article 10. Or celui-ci nous ramène à une discussion ancienne, mais qu’il me semble utile de reprendre au risque de rabâcher des éléments que j’ai exposés pendant des années. Le prétendu « Nouveau Front populaire », avec l’usage décomplexé et réitéré des termes « islamophobie » et « islamophobe » – désignant des discours dont, selon lui, il faudrait sanctionner les auteurs – propose le retour du délit de blasphème. Cela est fondé sur un glissement sémantique qu’il convient d’analyser et de dénoncer. En réfléchissant à l’usage de méthodes quantitatives par certaines sciences sociales et humaines, Thierry Foucart met en place un problème en forme de chiasme : les spécialistes des sciences de la nature connaissent les propriétés des méthodes quantitatives mais ignorent la nature des objets des sciences sociales ; les spécialistes des sciences sociales ignorent les propriétés des méthodes statistiques qu’ils prétendent appliquer aux objets qu’ils connaissent. Souligner cet aveuglement croisé, c’est rappeler que l’usage de la raison n’est pas uniforme puisqu’on ne peut pas recourir indifféremment aux mêmes outils selon la nature des objets qu’on examine, c’est aussi inviter à distinguer la recherche d’un militantisme qui se prévaut trop souvent d’arguments pseudo-quantitatifs. Mezetulle remercie Aline Girard de lui confier ce texte où, observant l’introduction croissante du discours « interconvictionnel » à l’école publique – qui s’effectue au grand jour par la présence de responsables religieux invités à intervenir en tant que tels -, elle lance l’alarme sur les rapports de plus en plus inquiétants entre les cultes et l’institution républicaine. Il est grand temps de se réveiller ! Thierry Laisney a lu le livre de Roger Pouivet « La cohabitation des religions. Pourquoi est-elle si difficile « ?, Presses universitaires de Rennes, coll. « Épures », 2024. En intitulant sa recension « Prendre au sérieux les croyances religieuses », il caractérise l’angle d’attaque de l’auteur, qui s’intéresse aux propositions avancées par les religions : les croyances religieuses n’échappent pas au principe de contradiction. Il en résulte que les désaccords religieux sont « insurmontables ». Pourtant l’impasse pratique n’est pas certaine : la distinction entre trois sortes d’exclusivisme permet de penser une cohabitation. En examinant le dossier des accusations portées contre Roman Polanski, Sabine Prokhoris n’entend pas seulement instruire le procès de « la toute-puissance irréfléchie des médias » et montrer comment celle-ci « a accouché de toutes sortes d’inepties destructrices présentées comme des ‘vérités’ incontestables » (p. 10). Elle n’entend pas seulement poursuivre l’investigation lucide et courageuse du fanatisme induit par le mouvement #Metoo. Elle n’entend pas seulement démonter, pièce à pièce, les procédés de fabrication d’une image de prédateur sulfureux. Elle propose, par un chemin de traverse qui « prend les choses autrement », de parcourir la question de la vérité dans l’œuvre même de Polanski – exemple éminent de la puissance élucidatrice de l’art. Bien au-delà d’un attentat de masse, le pogrom du 7 octobre 2023 marque un tournant dans la guerre mondiale hybride qui s’étend depuis le 11 septembre 2001 et qui unit diverses tyrannies, islamiques et postcommunistes, contre les démocraties. Cela, avec d’autant plus de succès que les principes de ces dernières sont attaqués par les militants intersectionnels qui rencontrent un large écho institutionnel, dans les universités en premier lieu. La loi du 15 mars 2004 (interdiction des manifestations ostensibles d’appartenance religieuse par les élèves à l’école publique) a vingt ans. Je n’aurai pas la prétention de retracer l’histoire de cette adoption, me contentant de renvoyer au livre « Préserver la laïcité » que Iannis Roder, Alain Seksig et Milan Sen viennent de publier sur ce sujet et à l’article que Gérard Delfau a bien voulu confier à Mezetulle. Je propose quelques réflexions, d’abord sur certaines critiques dont cette loi est régulièrement l’objet, ensuite sur sa valeur éducative.La Revue
Liberté d’expression, croyances et idéologies
« Les Désillusions de la démocratie » de Dominique Schnapper, lu par Catherine Kintzler
« Traité féministe sur la question trans » de Christine Le Doaré, lu par Valérie Soria
4
Réforme du bac : un « grand » oral… qui n’a rien de grand
La gauche, meilleure alliée de l’extrême droite
2
La notion d’islamophobie et la liberté d’expression (par B. Straehli)
2
Sus à l’extrême (droite)
5
Interdire le port de certains signes religieux dans les lieux publics ? Sur une proposition du Rassemblement national
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« Islamophobie » : le retour du délit de blasphème au programme du prétendu « Nouveau Front populaire »
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Soutien à Philippe Val et à Henri Pena-Ruiz
Une telle proposition liberticide n’a rien d’étonnant venant d’une formation dont on connaît par ailleurs les positions, les alliances et les méthodes. Mais qui s’étonnera que cette férocité bigote trouve des appuis discrets et apeurés dans les habituels conseils de « modération » à l’égard de ceux qui exercent la liberté d’expression, comme si cette dernière se dégradait quand on s’en sert ?Probabilités et statistique appliquées aux sciences sociales et humaines
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Des religieux à l’école publique : le symptôme de l’affaiblissement de la République (par Aline Girard)
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Prendre au sérieux les croyances religieuses (sur un livre de R. Pouivet, par T. Laisney)
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« Qui a peur de Roman Polanski ? » de Sabine Prokhoris (lu par C. Kintzler)
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Genre et islamisme intersectionnel – à partir de Judith Butler
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Comme les trois domaines majeurs qu’articule l’idéologie intersectionnelle sont la race, le « genre » et la religion (essentiellement l’islam), elle prétend lutter contre le racisme, le sexisme et l’islamophobie.
L’antisémitisme sous ses formes les plus diverses rassemble les courants intersectionnels et unit les forces de la coalition antidémocratique, comme nous allons le voir à propos de Judith Butler.La loi du 15 mars 2004 a 20 ans : quelques réflexions
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