Le colloque « La Palestine et l’Europe », initialement programmé au Collège de France, s’est tenu au Centre Arabe de Recherche et d’Études Politiques de Paris les 13 et 14 novembre 2025. Benjamin Straehli a eu la patience de regarder la diffusion intégrale du colloque, dont l’enregistrement est accessible sur Youtube. L’analyse détaillée et nuancée qu’il en expose ici, soutenue par la logique implacable qu’on lui connaît, n’en souligne que mieux la sévérité de sa conclusion.
Le contexte et la ligne annoncée du colloque
Le colloque qui s’est tenu les 13 et 14 novembre 2025 au CAREP (Centre Arabe de Recherche et d’Études Politiques de Paris) a eu droit à une considérable publicité, du fait de sa programmation initiale au Collège de France, annulée après que la Licra eut dénoncé le « dévoiement » de l’institution qui accueillerait une « foire antisioniste1 ». Tout en jouant comme il se doit leur rôle de victimes, les organisateurs n’ont pas manqué d’en profiter pour donner à l’événement plus de retentissement qu’il n’en aurait eu sans cette complication. Ainsi ont-ils pu, en diffusant en direct le colloque sur YouTube, obtenir des dizaines de milliers de vues.
Il faut les en remercier : il est possible, grâce à ces vidéos toujours accessibles, de se faire une juste idée de cette manifestation, et de ne pas en rester aux affirmations péremptoires de deux camps opposés, qui la présentent soit comme un heureux exemple d’analyse rigoureuse menée par des chercheurs éminents, soit comme un étalage de pseudo-science au caractère aveuglément partisan.
Le colloque, rappelons-le, était organisé par Henry Laurens et François Ceccaldi, tous deux du Collège de France, ainsi que par le CAREP, antenne française d’un réseau basé à Doha2. Ce lien avec le Qatar, principal financeur du Hamas, a évidemment été l’une des principales sources d’inquiétude quant au véritable esprit de la manifestation. Le rôle éventuel des instruments du soft power qatari dans la façon dont la question palestinienne est perçue en Europe, et l’illustration que le colloque lui-même pouvait en fournir, étaient certainement des thèmes que ce dernier aurait tout à fait pu aborder au vu de son titre. Aucune des communications présentées ne l’a fait, et on ne s’en étonnera pas.
L’argumentaire figurant dans le programme du colloque suggérait une tout autre approche3. On peut y lire :
« La question est de savoir si les États européens vont, dans leur grande majorité, reconnaître l’État palestinien et exercer des pressions envers l’État hébreu, en particulier dans le domaine de l’économie, ou s’il s’agit là plutôt de faux-semblants destinés à masquer une impuissance, voire une adhésion, liées à leurs héritages historiques et à leurs engagements géopolitiques. »
Les lignes précédentes indiquent clairement ce qu’il faut entendre par les « héritages historiques » de l’Europe : « le poids de son héritage colonial et impérial ». Les chercheurs se trouvaient alors invités à soutenir que l’Europe fait passer ses liens avec Israël avant les droits du peuple palestinien, car elle ne s’est toujours pas débarrassée d’une mentalité coloniale qui lui fait prendre le parti d’un État occidental contre les opprimés arabes. Bon nombre d’entre eux ont effectivement tenu ce discours, mais l’ensemble ne s’est pas révélé si prévisible ni uniforme, et il convient de se pencher sur le détail des communications pour savoir vraiment quoi penser de cet épisode.
Un colloque plus diversifié qu’on n’aurait pu s’y attendre
En écoutant Henry Laurens introduire le colloque, on est passablement surpris de découvrir que c’est l’organisateur même qui semble prendre le plus de distance avec la vision exprimée dans l’argumentaire, laquelle voudrait qu’en ne menant pas d’action efficace pour forcer Israël à reconnaître un État palestinien, l’Europe ne fasse que manifester une fois de plus son colonialisme. Il souligne en effet le paradoxe qu’il y a à se dire anticolonialiste tout en demandant à l’Europe d’intervenir pour modifier la situation au Proche Orient. Il reconnaît en outre que l’Union européenne joue un rôle non négligeable sur le terrain, par des financements dans les territoires palestiniens ainsi que par un travail de médiation. Enfin, tout en faisant mine de s’excuser pour ce propos moqueur, il déclare que les États membres de l’Union doivent fournir tant d’efforts pour parvenir à se mettre d’accord, qu’il ne leur reste plus guère d’énergie pour agir efficacement. Sans qu’il le dise explicitement, cela revient à admettre qu’il n’y a nul besoin d’en appeler au colonialisme pour expliquer leur supposée inaction.
L’explication de la politique de l’Union par ses mécanismes institutionnels et ses divisions internes est menée de façon plus détaillée par Sinem Akgül Açikmeşe (Panel 4), qui soutient que, tout en se révélant impuissante jusqu’à présent à obtenir des résultats, l’Europe n’a pas abandonné et poursuit ses efforts pour promouvoir la solution à deux États. L’oratrice ne procède pas à une critique des explications par le colonialisme ; mais, en l’écoutant, on se dit que ces dernières paraissent bien inutiles.
Lorenzo Kamel (Panel 1) est le seul à contester ouvertement que le sionisme puisse être réduit à un projet colonial. Il déclare que si la question est : « Le sionisme est-il un mouvement national ou colonial ? », il faut répondre qu’on y trouve des traits relevant de l’un et de l’autre ; sa communication souligne également, exemples à l’appui, combien Edward Saïd, maître à penser des études postcoloniales, a pu déformer les écrits de Theodor Herzl quand il les citait.
Quelques contributions intéressantes à l’histoire de la Palestine ou de l’Europe
Plusieurs communications ne prennent pas explicitement parti sur la question de savoir si le sionisme est un colonialisme, ni sur le rôle de l’héritage colonial de l’Europe dans sa politique actuelle, mais apportent des informations utiles sur ses rapports passés avec la Palestine. Rina Cohen Muller (Panel 1) revient sur la politique de différents États occidentaux dans cette région au XIXe siècle. Michael Fischbach (Panel 2) étudie le rôle des Britanniques, au cours de leur mandat, dans l’immigration juive et les achats de terre subséquents. Élisabeth Davin-Mortier (Panel 2) se penche sur cette même période pour analyser l’échec britannique à contrôler de façon satisfaisante les ressources en eau. Sune Haugbølle (Panel 5) montre comment la Palestine est devenue, dans la rhétorique de la Nouvelle Gauche, une cause liée à d’autres.
D’autres communications portent sur des questions plus contemporaines, et adoptent pour certaines un ton plus offensif à l’égard du sionisme ou de l’Europe, tout en présentant dans l’ensemble un contenu assez intéressant. Omran Shroufi (Panel 4) cherche les raisons pour lesquelles divers partis européens d’extrême droite ont fini par devenir favorables à Israël, alors qu’ils ne l’étaient nullement à leurs débuts. Benedetta Voltolini (Panel 6) dresse un tableau des différents lobbys, tant pro-israéliens que pro-palestiniens, qui sont à l’œuvre en Europe. Si Sonia Boulos (Panel 8) tient un discours très partisan en accusant des pays européens de remodeler la loi pour rendre légal le génocide qu’elle accuse Israël de commettre, son argumentation a le mérite d’entrer dans le détail des interprétations juridiques concernant les règles qui s’appliquent aux ventes d’armes. Remarquons, au passage, que tous ceux des orateurs qui qualifient de génocide les actes de Tsahal à Gaza considèrent cette qualification comme une évidence acquise, sans prendre en compte les débats que cela peut susciter.
Une « foire antisioniste » ?
La Licra avait présenté le colloque comme une « foire antisioniste ». Les deux sections précédentes visaient à montrer qu’on ne saurait le réduire à cela. Toutefois, nous allons voir à présent qu’une bonne partie des communications tient davantage, en effet, du boniment de fête foraine que de la recherche scientifique.
Des considérations politiques qui laissent perplexe
Mentionnons d’abord les bons conseils de certains pour mettre fin au conflit. Andrea Teti (Panel 8) veut se faire la voix du bon sens en faisant remarquer que les bombardements ne permettent pas à Israël d’obtenir la sécurité, et que ne pas s’y opposer ne le permet pas non plus à l’Europe. On lui accorderait sans peine que quand une population se fait bombarder, il est d’autant plus facile aux mouvements terroristes de trouver des recrues en son sein, ou dans d’autres populations indignées par son sort. Mais M. Teti n’en reste pas là, il croit trouver un argument décisif dans le fait qu’une fois au pouvoir à Gaza, le Hamas a vu sa popularité baisser dans les périodes où il n’y avait pas de conflit armé, et qu’elle était au plus bas à la veille du 7 octobre 2023. Aussi, en conclut-il, Israël et l’Occident auraient-il pu trouver bien plus de sécurité en reconnaissant la victoire électorale du Hamas et en l’admettant pour autorité légitime dans les territoires palestiniens. Il ne se rend manifestement pas compte que cet exemple prouve, au contraire, que l’impopularité d’un gouvernement ne l’empêche nullement d’être des plus dangereux pour ses voisins ; pas plus qu’il ne voit le risque qu’il y aurait eu à permettre au Hamas de devenir plus puissant.
C’est Mandy Turner (Panel 3) qui se montre la plus complaisante envers le Hamas, assimilant les actions de ce dernier à une simple demande des Palestiniens pour l’auto-détermination et pour la dignité. Elle aussi soutient que l’Occident aurait dû reconnaître la victoire électorale du Hamas ; elle prétend justifier cette thèse par le recours à la méthode contre-factuelle, consistant à se demander : « Que se serait-il passé, si, etc. ? » Dans le cas présent, elle dresse la liste de tous les malheurs survenus depuis la victoire du Hamas, et demande s’ils se seraient produits dans l’hypothèse où cette victoire aurait été reconnue. À ce point de la communication, on en vient naturellement à craindre qu’on ne puisse guère former là-dessus que des conjectures invérifiables. Mandy Turner évite brillamment cet écueil, en déclarant seulement qu’à son avis, on aurait alors observé quelque chose de différent. Ainsi parvient-elle à révéler tout l’intérêt de la méthode contre-factuelle : grâce à cette dernière, il lui est possible d’établir que si les choses n’avaient pas été ce qu’elles sont, elles se seraient passées autrement.
L’Europe coloniale, responsable de tout
Certaines communications présentent de véritables recherches approfondies, mais en tirent des conclusions entièrement gratuites. Ainsi, Clara Denis Woelffel (Panel 6) s’intéresse à l’écart qu’il y a entre la condamnation officielle, par l’Europe, des implantations israéliennes en Cisjordanie, et les liens économiques qu’entretiennent, avec ces mêmes implantations, plusieurs entreprises européennes, soutenues en cela par leurs gouvernements. Ayant détaillé les liens en question, elle finit par dire que le simple intérêt économique ne saurait suffire à les expliquer, sans donner la moindre raison en faveur de cette affirmation. On aurait cru, au contraire, que la recherche du profit pouvait être un motif bien suffisant pour les entreprises, de même que le souhait de voir prospérer leurs entreprises nationales peut en être un pour les gouvernements. Sans surprise, l’oratrice déclare que l’explication réside dans le poids du passé colonial ; ce poids se remarquerait justement par le rejet occidental du discours décolonial. On reconnaît là un type de raisonnement que l’on peut rencontrer dans bien d’autres contextes, et dont les travers ont été parfaitement dénoncés depuis Karl Popper au moins : la preuve que j’ai raison à votre sujet, c’est que vous refusez d’admettre que j’ai raison.
L’illogisme est poussé plus loin par Daniela Huber (Panel 3). Se demandant ce qui explique l’inaction de l’Union européenne, elle constate, comme d’autres, que les États européens sont divisés sur la politique à tenir quant au conflit israélo-palestinien. Mais après avoir relevé ce fait, qui devrait suffire à fournir l’explication recherchée, elle entreprend tout de même d’identifier une « logique », selon ses propres termes, dans le comportement de l’Union, logique qui ne saurait être que coloniale. C’est comme si, après avoir remarqué qu’un homme a la jambe cassée, on se demandait quel blocage psychologique peut bien l’empêcher de marcher.
La volonté d’identifier du colonialisme partout finit par faire perdre son sens à la notion. Michaël Séguin (Panel 1), à la suite d’auteurs décoloniaux, la définit notamment par la hiérarchisation des cultures. Cela lui permet d’en trouver dans les mémoires de Shimon Peres, ce dernier exprimant face au sujet des Arabes, d’après M. Séguin, la sorte d’étonnement que peut éprouver un colon européen devant la culture des colonisés. Mais cela revient à faire de tout ethnocentrisme une manifestation de colonialisme ; et, l’ethnocentrisme étant l’un des traits les mieux partagés parmi les sociétés humaines, elles devraient toutes, alors, être considérées comme colonialistes.
L’affirmation des responsabilités européennes est souvent tout aussi déroutante que la référence à la colonisation. Dimitris Bouris (Panel 8) affirme qu’en ne qualifiant pas de génocide la guerre menée à Gaza, l’Union européenne tue la solution à deux États. Cela implique de supposer que parler de génocide serait une condition nécessaire pour que cette solution puisse se réaliser. Mais M. Bouris se dispense d’expliquer en quoi la création d’un État palestinien dépendrait de la reconnaissance d’un génocide par l’Europe, et il ne cherche nullement à préciser quels résultats l’Europe pourrait réellement obtenir en tenant ce langage.
Hanna Al-Taher (Panel 7), pour sa part, charge l’Europe de fautes plus graves encore, déclarant que cette dernière n’aime que disséquer des corps morts, et que le génocide est la base de l’ordre occidental. De toutes les communications du colloque, la sienne est sans doute celle qui s’efforce le moins de justifier son propos : ce dernier est intégralement composé d’assertions aussi vagues et creuses que celles qui viennent d’être citées.
Le comble de l’impudence est peut-être atteint par Álvaro Oleart (Panel 5). S’appuyant sur l’idée que le colonialisme implique la déshumanisation de l’autre, il s’efforce de trouver des traces d’une telle déshumanisation des Palestiniens dans les discours d’Ursula von der Leyen. Il cite alors un passage où cette dernière affirme que le Hamas mène une politique de terreur, et que les Palestiniens aussi en sont victimes. Il est clair qu’en présentant la population palestinienne elle-même comme victime du Hamas, Mme von der Leyen distingue cette population du mouvement terroriste. Or M. Oleart commente ce passage en déclarant sans vergogne qu’elle confond le Hamas et le peuple palestinien, qui se trouverait alors assimilé tout entier à des monstres terroristes. On voit ainsi quelle est la méthode du chercheur : ne trouvant pas de citation pour justifier sa thèse, il n’hésite pas à en choisir certaines qui l’infirment, et à leur faire dire le contraire de ce qu’elles expriment.
L’accusation d’antisémitisme et la manière d’y répondre
Le tableau ne serait pas complet si l’on n’évoquait pas les communications qui abordent le thème de l’antisémitisme. De manière prévisible, les trois orateurs qui en parlent rejettent l’idée qu’il pourrait y avoir de l’antisémitisme en dehors des partis d’extrême droite occidentaux, considérant comme une pure calomnie l’affirmation qu’il y en aurait aussi dans des populations arabes ou parmi des militants pro-palestiniens. Abdel Razzaq Takriti (Panel 2) condamne les intellectuels occidentaux qui ont affirmé l’existence d’un antisémitisme en Palestine avant le mandat britannique, et leur oppose l’argument suivant : en Palestine, il n’y avait pas de ghettos ni de pogroms comme en Europe de l’Est, l’antisémitisme serait donc propre à l’Europe. On se contentera de relever l’étrangeté du critère selon lequel il n’y aurait d’antisémitisme que là où il y a des ghettos et des pogroms ; en adoptant un pareil principe, on en viendrait à soutenir qu’il n’y avait pas d’antisémitisme en France au moment où l’affaire Dreyfus a éclaté. Omar Jabary Salamanca (Panel 7) s’indigne de la répression à laquelle ont pu être confrontées des manifestations d’étudiants pro-palestiniens dans les universités européennes, et des accusations d’antisémitisme qui l’ont accompagnée. Tout en suggérant ainsi que ces accusations ne seraient qu’un prétexte, il se dispense de chercher à prouver qu’elles seraient infondées. Rappelons tout de même que dans le seul cas de la France, en septembre 2023, donc avant même l’attaque du Hamas et la recrudescence d’actes antisémites qu’elle a entraînés, 91% des étudiants juifs déclaraient avoir été victimes d’au moins un acte antisémite dans le cadre de leur vie étudiante4. Les autorités avaient donc quelques raisons valables de craindre que des manifestations contre la guerre à Gaza deviennent, pour les auteurs de tels actes, une occasion de débordements antisémites. Enfin, Gilbert Achkar (Panel 5) écarte d’un revers de main la notion de « nouvel antisémitisme », et conclut sa communication en ne reconnaissant pour « vrais antisémites » que les partis européens d’extrême droite. En France, il est cependant bien attesté que parmi ceux qui adhèrent à des opinions antisémites, une part minoritaire mais non négligeable le fait par antisionisme5. Rappelons également, puisque c’est la branche française d’un réseau basé au Qatar qui a co-organisé ce colloque, que pas plus tard qu’en 2009, sur la chaîne qatarie Al-Jazeera, le prédicateur Youssef al-Qaradâwî présentait la Shoah comme une juste punition divine6. En présentant l’antisémitisme comme propre à l’extrême droite occidentale, M. Achkar ne prouve donc que son mépris des faits.
Conclusion
La présence de communications de mauvaise qualité est assurément fréquente dans les colloques universitaires. Les organisateurs prennent toujours un risque en invitant un chercheur qui ne leur a envoyé qu’un résumé de ce qu’il a l’intention de dire, et dont ils découvriront le discours complet le jour même de la manifestation. Il n’est pas rare qu’ils s’agacent en privé de la médiocrité de certains des orateurs ; même si, en public, il est de rigueur de féliciter tout le monde pour l’excellence des travaux présentés.
Toutefois, dans le cas de ce colloque, la proportion de communications indigentes, inconsistantes, ou intellectuellement malhonnêtes, est anormalement élevée. Bien que certaines recherches réellement intéressantes y aient été exposées, l’ensemble ne méritait certainement pas de se tenir dans un lieu aussi prestigieux que le Collège de France. S’il est assurément déplorable qu’il y ait d’abord été programmé puis déprogrammé, l’épisode témoigne moins d’un danger pour les libertés académiques, que du mauvais usage que certains en font.
Notes
1 – Voir, par exemple, le récit des événements par le magazine Marianne, le 9 novembre 2025 : « “Foire antisioniste” : faceà la polémique, le Collège de France annule un colloque sur la Palestine » (URL : https://www.marianne.net/societe/foire-antisioniste-face-a-la-polemique-le-college-de-france-annule-un-colloque-sur-la-palestine, consulté le 16 décembre 2025).
2 – Selon la présentation du CAREP par lui-même sur son site internet (URL: https://carep-paris.org/nos-partenaires/, consulté le 6 décembre 2025).
3 – Ce programme peut être téléchargé sur le site du CAREP (URL : https://carep-paris.org/revoir_ecouter/la-palestine-et-leurope-poids-du-passe-et-dynamiques-contemporaines/, consulté le 6 décembre 2025). Toutes les vidéos du colloque qui seront citées sont également à retrouver sur cette même page. Dans la suite de l’article, le nom de chaque chercheur sera suivi du numéro du panel auquel il a participé, pour faciliter l’identification de la vidéo où l’on peut l’entendre.
4 – Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, La Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, rapport de l’année 2023, p. 115. URL : https://www.cncdh.fr/sites/default/files/2024-06/CNCDH_Rapport_Racisme_2023.pdf, consulté le 15 décembre 2025.
5 – Ibid., p. 261-273. Voir aussi les pages 13 et 14 en ce qui concerne les actes antisémites et leur rapport avec le conflit israélo-palestinien.
6 – Sarah Honig, « Another Tack: Show in Rome; no-show in Ariel », The Jerusalem Post, 9 août 2010. URL : https://sarahhonig.com/2010/09/08/another-tack-show-in-rome-no-show-in-ariel/, consulté le 15 décembre 2025.