Mezetulle remercie Samuël Tomei pour cet hommage à Angelo Rinaldi, où s’entrecroisent lumineusement l’histoire d’un homme, celle d’un auteur amoureux de la langue, et la littérature qui révèle et libère la part inaccessible et déniée que chacun recèle en soi.
Il y a une quinzaine d’années, un de ses proches rappelait à Angelo Rinaldi ce mot de Bernanos : « Le diable, voyez-vous, c’est l’ami qui ne reste jamais jusqu’au bout. » Il avait noté la citation sur son carnet de notes – son carnet de chèques. Ses proches l’ont accompagné jusqu’au bout, se relayant à son chevet, se découvrant alors les uns les autres tant il avait cloisonné ses amitiés. Longtemps, donc, chacun a pu se sentir exceptionnel, et l’était ; chacun aura son Rinaldi ; et tous, tout en apprenant leur relativité, se sont rassurés, sa fin approchant, qu’il ait pu s’appuyer sur un entourage si solide, si aimant.
« J’ai été marqué par la Résistance de mon père, je crois qu’on n’échappe pas à son milieu. » Résistant communiste, Pierre-François Rinaldi a été torturé par la police politique de Mussolini. Il en est mort plusieurs années après, laissant seul, avec sa mère, Ange-Marie, que tous appellent Angelo, qui a dix ans. Toute sa vie le fils dira son admiration pour sa mère, Antoinette Pietri : « Elle a tout assumé. » Leurs conditions de vie très modestes, il ne les oubliera pas, tremperont son tempérament : « Je suis né d’un côté de la barrière, celui de la pauvreté, et même si j’ai aujourd’hui l’apparence d’un bourgeois, eh bien, je reste de ce côté de la barrière. J’ai tâché de montrer ce côté dans mes livres… » Ce souvenir se lisant dans sa sollicitude pour les humbles – mais sans idéalisation (« car il n’y a rien de dégradant à quoi la pauvreté ne nous contraigne, tout en nous donnant de bonnes raisons d’y consentir1 »). Balzac, disait-il, a su tout dire de toutes les catégories, des princes jusqu’aux démunis – ce qui aura manqué à Proust. Pour Salim Jay, auteur du seul ouvrage publié à ce jour sur l’écrivain, « la clef de la personnalité d’Angelo Rinaldi […] : avoir été pauvre vous laisse souvent un goût prononcé pour la dignité.2 » Sa noblesse de caractère lui fera mépriser les pingres bien nés, les parvenus avaricieux, les fats bavards. Aussi à l’aise dans un salon huppé qu’au zinc à discuter avec un serveur, primaient les qualités humaines de son interlocuteur, pierre de touche de ses affinités, si bien que ses amis étaient de tous milieux, de tous âges. Soigné toujours, il maîtrisait au plus haut degré ce subtil négligé, sceau de l’élégance et fruit de l’incessante observation de l’écrivain. Comme Machiavel, il entrait dans la nuit après avoir noué sa cravate, pour écrire, tenue du style oblige.
Son père lui avait offert un dictionnaire dont il ne resterait que les vestiges à force d’avoir été compulsé. Au lycée de Bastia, les élèves de sa condition « savaient que s’ils ne travaillaient pas dur, ils ne s’en sortiraient pas ». Alors il travaille dur. À la bibliothèque municipale, héritière du legs du cardinal Fesch, il lit tout. « Notre vie n’est jamais tout à fait notre vie si nous ne possédons pas les mots pour la dire3. » Il est premier en composition française et deuxième en histoire. Le pli est pris : la littérature sera sa vie et l’histoire sa passion – sa connaissance de l’histoire en général, celle de la seconde guerre mondiale en particulier, était impressionnante. Et si Angelo rate son bac, la formation qu’il a reçue, le goût de l’effort, grâce auxquels il va s’émanciper de son milieu, lui feront louer l’école de la République et déplorer sa dégradation depuis les années 1980.
Sa mère portait toujours le deuil et ils écoutaient tous deux la radio doucement et presque jamais de musique : il ne fallait pas qu’on puisse penser qu’elle serait devenue une veuve joyeuse. Surveillance du voisinage, obsession du qu’en dira-t-on qui n’inciteront pas le jeune homme, que rien ne pousse à fonder une famille, à rester. C’est dans une autre île, à vingt ans, sortant d’une chambre qui n’était pas la sienne et tombant dans une ruelle sur trois vieilles femmes vêtues de noir, qu’il a deviné que, « déjà, [son] amour était mort. Et qu’un brin d’imagination ou de sensibilité condamnait, dès l’enfance, un garçon d’ici à s’inscrire sur la liste d’attente pour l’exil qui libère, mais dont on ne se remet pas4 ». Écho à cette réflexion du narrateur de L’éducation de l’oubli : « Mais, s’il y a plus d’un stratagème pour s’évader d’une ville, on ne ruse pas avec les îles ; on ne s’en arrache pas, quand on y parvient, sans que quelque chose au fond de soi se casse à jamais5. » Et le retour est sans cesse différé. Il a renoncé au dernier moment au voyage prévu, en juin 2024 : « Un acte manqué ? Peut-être avez-vous raison. Je ne crains pas les fantômes, mais je n’ai pas envie d’en croiser un dans la rue. J’ai peut-être peur d’une certaine nostalgie. Mais enfin, je vous assure, je ne me suis pas interdit d’y aller. Nous irons, promis6. » Il est mort juste après avoir accepté de revenir dans son île pour la fin août 2025 avec trois de ses amis. Il reposera aux côtés de ses parents, à Bastia.
Après avoir un peu écrit dans des journaux locaux, parfois pastiché de grands écrivains, il prend le bateau et s’installe à Nice, au début des années 1960, où il parfait son apprentissage de journaliste, « besogne ingrate, mal payée, sans horaires7 » mais l’ambiance est excellente. Il commence par les chiens écrasés avant qu’on lui confie la chronique judiciaire où il se distingue par son originalité, une culture déjà vaste et si assimilée qu’elle se fond dans le texte, mais aussi par son courage – pour avoir montré l’injustice, il recevra des menaces de mort. Rinaldi est incorruptible. Il publie quelques critiques littéraires dont un article sur un livre de Max Gallo. Ce passage à Nice Matin lui a tout appris : « Le journalisme local vous offre un concentré de vie, bien plus que la presse parisienne. On est en prise directe avec la cité8. » Il se définira toujours comme journaliste.
« Le premier roman d’Angelo Rinaldi est probablement l’un des plus singuliers de cette rentrée littéraire, et sans aucun doute un des plus remarqués », peut-on lire dans Le Monde du 27 septembre 1969. Après l’indifférence de plusieurs éditeurs, La loge du gouverneur, publié chez Denoël par Maurice Nadeau, obtiendra le prix Fénéon l’année suivante : « Nadeau, en me publiant, me donna la force de m’arracher à un milieu où c’est peu dire que l’on affrontait le patron le plus réactionnaire qui fût, s’ingéniant à tendre mille pièges aux syndicalistes et délégués du personnel. Même s’il y avait une part de jeu à l’affronter – jeunesse –, que d’énergie gaspillée9. » Il rencontre Hector Bianciotti qui vient de publier une critique favorable sur ce premier roman. Ils décident de partir pour Paris. Angelo met sa lettre de démission dans une boîte déjà bourrée de courrier, rue Thiers, revient la prendre, « ce n’est pas facile de quitter une situation pour on ne sait quoi », finalement la remet.
Il devient « réparateur de syntaxe » à Paris Jour. Son deuxième roman, La maison des Atlantes, reçoit le prix Femina en 1971. Une de ses fiertés est d’avoir obtenu le prix, sa mère vivant encore (« Tant qu’on a une mère, on se sent protégé »). Matthieu Galey signe un papier dans L’Express qui, « en fait d’être désagréable, était un assassinat en règle ! » Françoise Giroud propose à Rinaldi d’envoyer un article. Le rédacteur en chef et elle l’acceptent et Rinaldi devient le critique littéraire de l’hebdomadaire même où l’on vient de flétrir son livre… Savoureuse vendetta… Puis il écrira quelques années au Nouvel Observateur, malgré Jean Daniel qui en vain a cherché à lui imposer une liste d’écrivains dont il n’aurait pas fallu parler, dirigera Le Figaro littéraire, qui n’aura jamais été d’un tel niveau et dont pourtant il est « parti » dans des conditions peu honorables pour la direction de l’époque, brièvement à Marianne, ponctuellement dans tel ou tel organe…
« Je suis corse. Jamais je ne me présenterai à une élection pour laquelle je ne maîtrise pas les listes électorales et les feuilles d’émargement. » Jean-François Revel le convainc de présenter sa candidature à l’Académie française. Le 21 novembre 2002, il prend possession du fauteuil n° 20, laissé vacant par la mort de José Cabanis. Premier corse parmi les Quarante, il prononce un éblouissant discours. Ceux qui espéraient que l’entrée sous la Coupole domestiquerait quelque peu Rinaldi en seraient pour leurs frais : rien ne change. Un exemple en dehors de la littérature : déjà dans son discours de réception – et ce n’est certes pas tout ce qu’il faut en retenir –, prononçant le plus vibrant éloge de la langue française, il réglait son compte au dialecte corse, deux ans après avoir broyé la politique du gouvernement, faite de concessions aux indépendantistes10. Encore en 2022, il récidivait dans une tribune publiée par le Figaro11. Fier que son île ait été le premier département à se libérer tout seul et à avoir refusé de livrer des Juifs au régime de Vichy, Rinaldi n’admettait la Corse qu’à égalité avec les autres collectivités au sein d’une république indivisible. Il détestait les Bonaparte qui, l’oncle comme le neveu, ont laissé la France ruinée et rapetissée. L’homme de caractère était pour lui le moteur de l’histoire (il se défiait de l’école des Annales) mais il fallait qu’il fût républicain et son grand homme était Charles de Gaulle ; il admirait donc, également, Clemenceau. Voilà qui explique, chez Rinaldi, qu’en politique aussi, les étiquettes ne tiennent pas. Le pommeau de son épée figure une tête de chat (les siens ont tous été des Persans), sur la poignée sont gravés, d’un côté, les deux idéogrammes japonais signifiant judo (dont il était ceinture noire), de l’autre, un sablier, mais aussi « un bonnet phrygien, parce que je suis un fils de la laïque, une chaîne brisée en hommage à la Résistance et à mon père12 » et ce vers de Dante, extrait du Purgatoire : « Ricorditi di me, che son la Pia. »
Par commodité on sépare souvent le critique de l’écrivain ; par paresse on fait du premier la terreur du monde des lettres, laquelle éclipse le second, auteur aux phrases si longues. Or pour lui l’écriture est comme la république, elle ne se divise pas. Chaque genre a ses exigences et son tempo et Rinaldi mettait autant de lui-même dans les deux et, dans les deux, avait l’obsession du mot juste, de l’expression exacte, un souci de précision qui fait penser à la formule des ébénistes : prendre chaque grain de sciure à sa place.
Il concevait une critique comme une nouvelle. Et parce qu’il a osé plastiquer des statues, on n’a retenu que ce rôle d’artificier, servi par un sens de la formule, une ironie plaçant ses pages parmi les plus belles de l’esprit français, comme le montre le dernier recueil de critiques paru, Les roses et les épines13. Rinaldi, ne rappellera-t-on jamais assez, ne s’en est toutefois pris qu’aux puissants, jamais à un écrivain débutant qui n’aurait pas été en mesure de riposter, et nulle complaisance dans ce qui n’était pas une posture car il a tout autant admiré des gloires littéraires et regrettait qu’on n’eût pas attribué le Nobel à Sciascia, Moravia ou Ungaretti plutôt qu’au « bouffon Dario Fo », à Bonnefoy plutôt qu’à Le Clézio ou Modiano. Il a été le premier à vouloir faire éditer Vialatte et qui a mieux vanté que lui les livres de Jean Rhys, Retz, Anatole France, Savinio, Borges Gombrowicz, Flannery O’Connor, Elizabeth Taylor (l’autre) et des romans de… Gobineau ? Quel meilleur défenseur d’Olivier Larronde (« dont l’éditeur a toutes les peines du monde à vendre dix exemplaires par an et dont on s’apercevra dans trente ans qu’il était aussi important que Rimbaud14 » propos de 1980 et… toujours actuel) ? De la poésie d’Octavio Paz (« Le soleil était à sa portée ») ? La question n’était pas pour lui d’être méchant ou gentil, juste ou injuste et lui-même admettait pouvoir se tromper, et intéressante, au fil des ans, l’évolution de son appréciation de l’œuvre de Julien Gracq, par exemple, ou la complexité de sa relation à l’œuvre de Céline. L’honnêteté seule le guidait : « Il faut choisir entre son métier ou sa carrière. […] La critique doit rendre des jugements et non pas des services15. » Bien réducteur, donc, celui qui limiterait sa perception de l’œuvre critique de Rinaldi à un jubilatoire et brillant jeu de massacre. Comment le classer ? « Maintenant, si je dois me classer quelque part et à supposer que mes articles méritent cet honneur, je me classerais dans la catégorie des critiques qui donnent une tournure impressionniste et subjective à une opinion de fond qui, elle, ne varie pas, à savoir la défense du style et du tempérament16. » Son ami et mentor Jean-François Revel relève que « le vrai brio vient de l’intérieur, de la phrase, de l’idée, de l’image, du jugement. Il fait corps avec eux ». Surtout, quand Rinaldi traite d’un livre, « c’est de la littérature universelle, en fait ou en filigrane, qu’il parle, de tous les bons et mauvais livres qui se réverbèrent les uns dans les autres et dans celui qu’il vient de lire17. » Du reste, ses engouements sont plus nombreux que ses éreintements et pas moins édifiants. Rinaldi apprend à son lecteur à (re)lire et à écrire. Cioran, écrivain qu’il situait au sommet, a publié en 1986 Exercices d’admiration. La dédicace qu’il a écrite à l’attention de Rinaldi est sans doute le plus beau de ces exercices : « Je vous aime parce que vous n’êtes jamais neutre. »
Cravaté, donc, dans un désordre apparent (il ne goûtait guère le lyrisme de Péguy mais appréciait cette sentence : « Mieux vaut un fatras vivant qu’un ordre mort »), il écrivait la nuit (« par exception, je m’étais couché de bonne heure », fait-il dire avec ironie au narrateur de La maison des Atlantes18), rythmée par le carillon délicat d’une pendule du XVIIIe siècle (« Elle a sonné le 14 juillet 1789 ! »), mais jamais à l’heure (« Quelle importance, je ne veux entendre que le son »). Qu’on se figure un des tout derniers représentants de la graphosphère : aucun écran, ni téléviseur, ni téléphone portable, ni ordinateur ou tablette. Il écrivait à l’encre bleue, plus douce que la noire, préférant le Mont-Blanc dont la plume glissait mieux sur le papier. À portée de main une Craven A fumante. Sans doute glosera-t-on un jour sur le temps rinaldien, afin d’aller au-delà des images convenues sur les méandres dans lesquels ses romans entraînent ses lecteurs, sur les coins et recoins de la mémoire… Le tempo est lent, la phrase longue : « Mais pourquoi dès qu’on écrit une phrase un peu plus complexe que sujet-verbe-complément, faut-il aussitôt qu’on évoque Proust ? Ces gens n’ont-ils donc pas lu Faulkner, ou Svevo ? » Rinaldi est exigeant avec son lecteur comme avec lui-même. Tous les milieux, donc, tous les caractères, la mélodie sociale, sont rendus avec une telle précision que l’auteur semble avoir tout vécu. Et comme le narrateur de La maison des Atlantes, on voudrait « tant comprendre comment des chastes peuvent si bien décrire les brûlures qu’ils n’éprouvèrent pas, comment des athées peuvent traduire les tourments du croyant, et les cœurs secs imiter la générosité. Quelle part d’eux-mêmes, qui leur est inaccessible, libèrent-ils ainsi ?19 » On pourra bien sûr inverser ici les questions. Mais l’on n’approchera pas plus de la vérité, la pudeur demeurant la marque du tempérament de l’auteur. Des leitmotivs : l’île, la pauvreté, on l’a dit, Paris, la mère (« On croit qu’on a souffert, et puis on perd sa mère20 »), les amours complexes, mouvantes, douloureuses, aux antipodes des clichés, du schématisme, du voyeurisme d’un certain militantisme contemporain (« Il ne m’apparaissait pas qu’il y eût nécessité, quand on aimait son propre sexe, de copier l’autre dans la mise, le comportement et la voix. Être un réprouvé, soit, et même tant mieux puisque l’on ne s’éloignait jamais assez du troupeau de la majorité, mais devenir un phénomène de foire, jamais » dit le narrateur des Dames de France21) ; les personnages « baignent dans une Méditerranée qui n’est jamais nommée22 ».
Sensible à la musique de la langue, pour lui élément primordial du style, il rappelait le point de vue d’Alberto Savinio pour qui la supériorité du français tenait dans ce fameux e muet à cause duquel un mot ne finit pas vraiment. Et, sans oublier que la manière d’exprimer la sincérité d’un sentiment est l’essentiel, à lire Rinaldi à voix haute, on apprécie un compositeur de premier ordre. « Je n’ai de foi qu’esthétique23. »
Et il aimait écouter le bruit des gouttes de pluie sur les toits de Paris : « La pluie connaît la mort sans mourir. »
Œuvres d’Angelo Rinaldi :
- La loge du gouverneur, Denoël, 1969, prix Fénéon.
- La Maison des Atlantes, Denoël, 1971, prix Femina.
- L’éducation de l’oubli, Denoël, 1974.
- Les dames de France, Gallimard, 1977.
- La dernière fête de l’Empire, Gallimard, 1980.
- Les jardins du consulat, Gallimard, 1984.
- Les roses de Pline, Gallimard, 1987, prix Jean-Freustié.
- La confession dans les collines, Gallimard, 1990.
- Les jours ne s’en vont pas longtemps, Grasset, 1993.
- Dernières nouvelles de la nuit, Grasset, 1997.
- Tout ce que je sais de Marie, Gallimard, 2000.
- Où finira le fleuve, Fayard, 2006.
- Résidence des étoiles, Fayard, 2009.
- Les souvenirs sont au comptoir, Fayard, 2012.
- Torrent, Fayard, 2016.
- Laissez-moi vous aimer (comédie en deux actes), Pierre-Guillaume de Roux, 2018.
- Service de presse, Plon, 1999.
- Dans un état critique, La Découverte, 2010.
- Le roman sans peine, La Découverte, 2012.
- Les roses et les épines, Ed. des instants, 2025.
Notes
1 – Angelo Rinaldi, La maison des Atlantes, Paris, Denoël, 1971 (Folio, 1990), p. 242.
2 – Salim Jay, Pour Angelo Rinaldi, Paris, Les Belles Lettres, 1994, p. 117.
3 – Angelo Rinaldi, Les Dames de France, Paris, Gallimard, 1977, p. 247.
4 – Angelo Rinaldi, Les roses et les épines-Chroniques littéraires, Paris, Éditions des instants, 2025 (L’Express, 28 août 1981).
5 – Angelo Rinaldi, L’éducation de l’oubli, Paris, Denoël, 1974, p. 159.
6 – Antoine Albertini et Ariane Chemin, « Angelo Rinaldi, l’impossibilité d’une île », M le magazine du Monde, 25 août 2024, p. 28-35.
7 – Cité par Lionel Paoli, « Angelo Rinaldi, de la locale au Quai Conti », Nice Matin, 5 avril 2025.
8 – Id.
9 – Angelo Rinaldi, « Le clin d’œil d’Angelo Rinaldi », La Quinzaine littéraire, n° 1037, 1er mai 2011.
10 – Angelo Rinaldi, « Ils ne lâcheront pas ! », Le Nouvel Observateur, 10-16 août 2000.
11 – Angelo Rinaldi, « Corse, un département à la mer », Le Figaro, 13 avril 2022.
12 – Cité par Sébastien Lapaque, « Au fil de l’épée », Le Figaro, 21 novembre 2002.
13 – Angelo Rinaldi, Les roses et les épines-Chroniques littéraires, op. cit..
14 – « Angelo Rinaldi s’explique », Lire, Octobre 1980 (entretien avec Pierre Boncenne). Entretien dont des extraits ont été reproduits dans Angelo Rinaldi, Les roses et les épines, op. cit.
15 – Angelo Rinaldi, « La littérature reconnaîtra les siens », propos recueillis par Paul-François Paoli, Revue des deux mondes, Février 2024, p. 99.
16 – « Angelo Rinaldi s’explique », Lire, Op. cit.
17 – Angelo Rinaldi, Service de presse, Paris, Commentaire/Plon, 1999, p. I.
18 – Angelo Rinaldi, La maison des Atlantes, op. cit., p. 22.
19 – Angelo Rinaldi, La maison des Atlantes, op. cit., p. 96.
20 – Angelo Rinaldi, La confession dans les collines, Paris, Gallimard, 1990 (Folio, 1992), p. 140.
21 – Angelo Rinaldi, Les Dames de France, op. cit., p. 172.
22 – « Angelo Rinaldi s’explique », Lire, Octobre 1980 (entretien avec Pierre Boncenne).
23 – Angelo Rinaldi, La maison des Atlantes, op. cit., p. 100.